Le début d'automne rassure quelque peu concernant deux sujets extrêmement liés : les délais de paiement et le niveau de défaillance des entreprises.
En effet, la vague attendue n'a pas eu lieu, une de plus, même si l'avenir laisse présager bien des difficultés.
Le soutien massif et artificiel de l'État, au prix d'un endettement record, ne pourra durer éternellement. Il faudra bien que les entreprises remboursent les Prêts Garantis par l’Etat et adaptent leur activité aux conséquences de la crise engendrée par le Covid.
Le recours au chômage partiel a cependant fortement diminué, illustrant ainsi la reprise d'activité économique :
Source : DARES
Ces nouvelles dans l'entre-deux poussent Bercy à l'optimisme et à considérer à juste titre la réduction des délais de paiement comme une opportunité d'amélioration de l'économie dans sa globalité.
Cet objectif est bien évidemment ambitieux compte tenu du contexte mais c'est en étant offensif que les conséquences de la crise du Covid pourront être limitées et qu'à cette occasion s'opère un changement culturel et organisationnel dans les entreprises et établissements publics concernant le respect des délais de règlement.
Lire l'article des Échos : Délais de paiement : Bercy met la pression sur les entreprises.
En effet, la vague attendue n'a pas eu lieu, une de plus, même si l'avenir laisse présager bien des difficultés.
Le soutien massif et artificiel de l'État, au prix d'un endettement record, ne pourra durer éternellement. Il faudra bien que les entreprises remboursent les Prêts Garantis par l’Etat et adaptent leur activité aux conséquences de la crise engendrée par le Covid.
Le recours au chômage partiel a cependant fortement diminué, illustrant ainsi la reprise d'activité économique :
Source : DARES
Ces nouvelles dans l'entre-deux poussent Bercy à l'optimisme et à considérer à juste titre la réduction des délais de paiement comme une opportunité d'amélioration de l'économie dans sa globalité.
L'analogie très simple effectuée par Alain Griset avec le paiement des salaires est excellente et illustre qu'il s'agit d'un sujet avant tout culturel : "Comme les salaires sont payés à temps, les entreprises doivent régler leurs fournisseurs à temps".
Le ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises compte donc sur l'incitation et l'éducation des acteurs pour passer en dessous de la barre des 10 jours de retards de paiement en moyenne, comme c'est le cas dans tous les pays Européens se situant au nord de la France.Cet objectif est bien évidemment ambitieux compte tenu du contexte mais c'est en étant offensif que les conséquences de la crise du Covid pourront être limitées et qu'à cette occasion s'opère un changement culturel et organisationnel dans les entreprises et établissements publics concernant le respect des délais de règlement.
Lire l'article des Échos : Délais de paiement : Bercy met la pression sur les entreprises.