Derniers commentaires
M.S.
11/03/2021
Le DSO est indicateur de performance. Il est indispensable pour évaluer les portefeuilles clients, les représentants commerciales et les zones. Il nous aident a proposer des plans d'actions au service commerciale...
P.
04/04/2022
Bonjour,
Toujours aucune parution au JO...
It's a joke ?
Toujours aucune parution au JO...
It's a joke ?
C.L.
02/04/2022
Bonjour, je ne trouve pas la parution concernée au JO.Bien a vous. CL
B.
01/04/2022
Bonjour,
Je suis dubitative, je ne vois aucune info reprenant ces éléments sur internet, j'aimerais sauter de joie si cela s'avère exact pourtant... Est-ce un poisson d'avril?
Je suis dubitative, je ne vois aucune info reprenant ces éléments sur internet, j'aimerais sauter de joie si cela s'avère exact pourtant... Est-ce un poisson d'avril?
D.D.
01/04/2022
Poisson d'avril!
Trop beau (ou effrayant, au choix) pour être vrai.
Trop beau (ou effrayant, au choix) pour être vrai.
A.B.L.S.
25/10/2021
Alors dites moi je ne comprends par la différence entre le délai moyen de paiement et DSo. C'est quoi un délai moyen de paiement
J.Y.
25/01/2021
Avoir une longueur d'avance en cette période de très fortes turbulences, est un atout majeur. Le partage d'expériences doit permettre un éclairage plus puissant dans ce brouillard de données.
I.C.
06/04/2020
En total accord avec vos préconisations
maintenir le lien avec les clients , écouter , négocier , obtenir des promesses
mais aussi les aider en leur communicant des synthèses de tous les dispositifs en vigueur
maintenir le lien avec les clients , écouter , négocier , obtenir des promesses
mais aussi les aider en leur communicant des synthèses de tous les dispositifs en vigueur
I.L.F.
20/11/2019
Si le législateur a pour volonté de mettre un terme à la pratique délétère des retards de paiement, en pratique on observe que bien des dirigeants ont plus le souci de développer leur C.A. que de sécuriser les encaissements, du moins sur le segment des PME-PMI voire ETI.
Compte-tenu des taux incroyablement bas, il est plus facile d'aller voir son banquier pour négocier des lignes de court terme que de revoir sa politique en matière de délai de paiement. Il y a encore du chemin à faire pour sensibiliser les entreprises à l'importance de générer du cash au travers d'un poste client bien géré. Pourtant, cela renforce leur autonomie financière et permet aux projets de se concrétiser.
Compte-tenu des taux incroyablement bas, il est plus facile d'aller voir son banquier pour négocier des lignes de court terme que de revoir sa politique en matière de délai de paiement. Il y a encore du chemin à faire pour sensibiliser les entreprises à l'importance de générer du cash au travers d'un poste client bien géré. Pourtant, cela renforce leur autonomie financière et permet aux projets de se concrétiser.
G.G.
18/11/2019
Je pose une seule question :
- quel est l�engagement du client qui a négocié les conditions de paiement lorsque la
livraison du produit ou la réalisation de la prestation est incontestable et non contestés
- Réponse: le seul engagement c�est de payer à ce la bonne date convenue
et si retard de paiement , soit paiement après la date d�échéance, alors les pénalités sont dues dès le lendemain de l�échéance.
Le législateur a même prévu que le client débiteur doit s�acquitter spontanément des pénalités sans que le créancier fournisseur ait
à relancer ou à réclamer.
- quel est l�engagement du client qui a négocié les conditions de paiement lorsque la
livraison du produit ou la réalisation de la prestation est incontestable et non contestés
- Réponse: le seul engagement c�est de payer à ce la bonne date convenue
et si retard de paiement , soit paiement après la date d�échéance, alors les pénalités sont dues dès le lendemain de l�échéance.
Le législateur a même prévu que le client débiteur doit s�acquitter spontanément des pénalités sans que le créancier fournisseur ait
à relancer ou à réclamer.
O.
01/01/2020
Très valorisant pour notre métier méconnu.
J'ai adoré
J'ai adoré
G.L.
29/01/2018
Je me permettrais un debut de réponse au regard de l'expérience auprès de nos clients , des prospects et des nombreux échanges que j'ai avec des tpe et pme. La situation économique favorable permet aux entreprises d'avoir un meilleur accès au crédit a court terme et d'avoir une meilleure croissance de leur CA ce qui implique naturellement une amélioration de leurs encaissements mais proportionnellement a leur croissance. Or la non mise en place de processus pour s'adapter à cette croissance ou la sécuriser en amont implique que le retard existant se maintient et grandit proportionnellement à la croissance. Les retards s'aggravent donc. Malheureusement en France on a tendance a s'attarder sur le CA et sa situation en banque et non sur la sécurisation du CA. Les dysfonctionnements internes ne sont donc pas détectés.
P.H.
04/03/2017
La loi dite LME n'est pas respectée car elle n'est pas coercitive. Une jurisprudence inexistante aura eu pour effet de réduire à néant cette loi.
A.
Merci Bertrand pour cet article. Il vient contraster avec la quantité de bêtises que l'on peut lire ici ou là .
Il existe nombre de faux amis en gestion financière mais celui-ci est bien le pire à mon sens !
98% du temps on entend DSO comme délai de paiement moyen ... au secours, comme vous le dites d'emblée !
Et puis c'est surement aussi l'indicateur le plus facilement manipulable ... en toute bonne foi ... ou pas ;)
Bonne continuation !
NDLR : Merci ;-)
Il existe nombre de faux amis en gestion financière mais celui-ci est bien le pire à mon sens !
98% du temps on entend DSO comme délai de paiement moyen ... au secours, comme vous le dites d'emblée !
Et puis c'est surement aussi l'indicateur le plus facilement manipulable ... en toute bonne foi ... ou pas ;)
Bonne continuation !
NDLR : Merci ;-)
E.N.
Assez édifiant
N.R.
Bonjour,
Je suis tout àfait solidaire de votre approche et je l'applique déjàdepuis un certain temps avec mon assureur crédit pour le rassurer concernant mes clients (mon assureur est Tinubu Square, son point fort est que nous pouvons négocier avec eux en direct pour améliorer l'agrément souhaité, et ça fonctionne plutôt pas mal...).
À bientôt, bien cordialement,
Nathalie
Je suis tout àfait solidaire de votre approche et je l'applique déjàdepuis un certain temps avec mon assureur crédit pour le rassurer concernant mes clients (mon assureur est Tinubu Square, son point fort est que nous pouvons négocier avec eux en direct pour améliorer l'agrément souhaité, et ça fonctionne plutôt pas mal...).
À bientôt, bien cordialement,
Nathalie
C.V.C.O.E.B.
excellente synthèse des risques actuels induits par une croissance en berne et le manque de cash qui caractérisent structurellement les entreprises françaises. la vigilance et l' évaluation des clients sont de mise, plus que jamais...
J.L.
J'adore ce vocabulaire et ces métaphores militaires et pourtant je trouve que le "cash commando" est plus du registre de l'action "infiltrée" et de l'"intelligence économique" à se faire payer vite et bien que de la guérilla urbaine ou de la guerre de tranchées de WW2, je dis çà et en même temps j'apprécie cet article pas très "politiquement correct" pour un public non averti...
A.J.
En ce qui concerne les suretés et garanties je déconseille les délégations tripartites, très lourdes a mettre en oeuvre et recommanderais les garanties a première demande, plus simples et surtout irrévocables... A eviter la caution solidaire...
C.
L'article qui m'avait donné l'envie de découvrir le site ETREPAYE et d'y adhérer !
NDLR Merci :-)
NDLR Merci :-)
P.
Personnellement, j'ai fait appel à un courtier en affacturage pour mon entreprise et je dois dire que j'ai bien fait car il m'a accompagné pendant tout le contrat et a été très professionnel et généreux en conseil ! :) Je ne peux que recommander de faire appel à un courtier qui connaît bien ce système d'affacturage.
B.
Excellent, mais son orgueil et ses conseillers "adorateurs" l'en empêcheront.
B.G.
Je partage complètement cette présentation du rôle de la Direction Financière, clé dans l'articulation de ce processus transverse pas toujours bien défini dans les entreprises.
Ce sont les hommes qui font souvent la différence, en compléments des processus et des technologies dédiées à ce domaine.
Ce sont les hommes qui font souvent la différence, en compléments des processus et des technologies dédiées à ce domaine.
A.
Votre courrier est d'un réalisme effarant. Merci de l'avoir écrit.
G.
Bravo et Merci
P.R.
Je dis tout simplement BRAVO Bertrand MAZUIR BRAVO . Enfin c'est dit MERCI à vous. Si seulement beaucoup avait votre courage........ non seulement je m'associe mais en plus RESPECT. Amicalement vôtre.
Patricia
Patricia
M.J.
Bonjour,
Bravo d'avoir écrit cette lettre auquel je m'associe, vous exprimez ce que beaucoup de citoyens pensent.
Bravo d'avoir écrit cette lettre auquel je m'associe, vous exprimez ce que beaucoup de citoyens pensent.
A.
Tout simplement merci.
G.G.
29/08/2018
Je ne suis pas prévisionniste , je ne lis pas dans le marc de café mais je ne pense pas que l'IA remplacera certaines prestations accomplies par les services du CREDIT MANAGEMENT.
Longue vie aux relations Humaines de qualité !!!
- C'est une fonction collarorative et transversale dans toute organisation , et le côté Humain sera toujours nécessaire pour résoudre des difficultés ( litiges, dépassement d'encours, correction et adaptation de scoring,...),
- les chargés(es) de relance et de recouvrement auront toujours un rôle à jouer pour obtenir des promesses de règlement, connaître les situations de trésorerie des clients, apporter des solutions aux litiges éventuels et surtout pour pérenniser les relations commerciales
Longue vie aux relations Humaines de qualité !!!
G.
17/12/2018
Merci Bertrand pour cet article qui d'une certaine manière "remet l'église au milieu du village". C'est cependant ce qui me gêne:
- il faut en permanence communiquer sur le pertinence de la fonction.
- le job n'existait pas il y a 15 ans et n'existera plus sous cette forme à l'avenir.
Quelles seront les évolutions et comment les anticiper/communiquer ?
- il faut en permanence communiquer sur le pertinence de la fonction.
- le job n'existait pas il y a 15 ans et n'existera plus sous cette forme à l'avenir.
Quelles seront les évolutions et comment les anticiper/communiquer ?
M.B.
Bonjour,
Je suis d'accord avec André, pour avoir aussi été "victime" d'un soi-disant dysfonctionnement informatique. Leur trop grande assurance vis à vis d'un débiteur leur avait fait oublier l'essentiel dans une relation : le respect.
Ils ont obtenu leur paiement mais aussi la résiliation de mon contrat (un de perdu, 10 de retrouvés !!!???). Cet exemple, je pense, concerne surtout les structures importantes (mutuelles, assurances, organismes de crédit, etc...).
Responsable du service de gestion client dans un groupe industriel il y a quelques années, j'ai été amenée à entamer des procédures de recouvrement de créances. Je ne me suis jamais permise de manquer de respect envers un client et ai pu observé que la majorité d'entre eux était de bonne foi (négligence plutôt mauvaise foi, ce qui m'a poussée à devenir formatrice en comptabilité et gestion :-D).
La compréhension et la fermeté aboutissent souvent au résultat escompté ; l'agressivité et l'arrogance ont plutôt tendance à bloquer la situation.
La parfaite connaissance du dossier est cependant primordiale pour une bonne maîtrise de la négociation.
Cordialement
Je suis d'accord avec André, pour avoir aussi été "victime" d'un soi-disant dysfonctionnement informatique. Leur trop grande assurance vis à vis d'un débiteur leur avait fait oublier l'essentiel dans une relation : le respect.
Ils ont obtenu leur paiement mais aussi la résiliation de mon contrat (un de perdu, 10 de retrouvés !!!???). Cet exemple, je pense, concerne surtout les structures importantes (mutuelles, assurances, organismes de crédit, etc...).
Responsable du service de gestion client dans un groupe industriel il y a quelques années, j'ai été amenée à entamer des procédures de recouvrement de créances. Je ne me suis jamais permise de manquer de respect envers un client et ai pu observé que la majorité d'entre eux était de bonne foi (négligence plutôt mauvaise foi, ce qui m'a poussée à devenir formatrice en comptabilité et gestion :-D).
La compréhension et la fermeté aboutissent souvent au résultat escompté ; l'agressivité et l'arrogance ont plutôt tendance à bloquer la situation.
La parfaite connaissance du dossier est cependant primordiale pour une bonne maîtrise de la négociation.
Cordialement
H.A.
En B2B, vous ne vous adressez qu'aux services financiers, du coup la relation commerciales est conservée.
l'operationnel peut se decharger en expliquant la "rigidité" de ses financiers.
Ne pas oublier que du fait du gros retard de paiement sans explication (d'ou mise en demeure et parfois IP), la relation client est déjà entachée à cause du client
l'operationnel peut se decharger en expliquant la "rigidité" de ses financiers.
Ne pas oublier que du fait du gros retard de paiement sans explication (d'ou mise en demeure et parfois IP), la relation client est déjà entachée à cause du client
D.V.
En effet, un fax ou un email de l'injonction de payer débloque le règlement rapidement.
H.A.
Après la mise en demeure, faxer la copie de la requête en injonction de payer au client, en général il paye immédiatement et pas besoin de l'envoyer au greffe !
C.H.-.O.
Bonjour Bertrand,
La baisse de défaillances des PME de plus de 50 salariés est une bonne nouvelle, mais j'ai du mal à comprendre qu'elle ait si peu d'impact sur le nombre des emplois menacés (- 100).
Par contre le secteur du bâtiment va mal et la diminution du nombre de permis de construire accordés, ne présage pas une bonne année 2014 dans ce secteur.
La baisse de défaillances des PME de plus de 50 salariés est une bonne nouvelle, mais j'ai du mal à comprendre qu'elle ait si peu d'impact sur le nombre des emplois menacés (- 100).
Par contre le secteur du bâtiment va mal et la diminution du nombre de permis de construire accordés, ne présage pas une bonne année 2014 dans ce secteur.
A.C.
Bonjour,
Il me semble qu'il manque 3 conseils essentiels en matière de recouvrement :
1) Vérifier que la créance est bien existante et que la défaillance provient bien du débiteur et ne pas à priori considéré qu'il est fautif.
2) "Ne pensez jamais que votre client est dans une plus forte position de négociation que vous ne l'êtes" ne doit pas signifier être agressif dès le premier contact.
3) Toujours avoir une attitude respectueuse même en cas de défaillance avérée.
J'illustrerai cela par une surprenante expériences récente avec un organisme de crédit à propos d'une toute petite échéance d'un tout petit emprunt.
Je reçois le 3 avril une lettre menaçante m'indiquant que j'encours des pénalités parce que l'échéance du 10 avril ne SERA (sic) pas honorée.
Je contacte aussitôt l'organisme qui m'enjoint de "m'arranger avec ma banque" qui s'avère ne pas même être au courant de la demande de prélèvement.
Après réflexion je suggère à l'organisme qu'ils ont peut être oublié de faire leur migration SEPA (c'est bien ce qu'il s'est passé, au moins pour certains clients dont moi) . Après quelques échanges de mails et conversations téléphoniques pour beaucoup plus aigres que doux, il est enfin reconnu qu'il s'agit d'un dysfonctionnement de leur système informatique, ce qui n'empêche pas que je continue à recevoir des mails et sms virulents et menaçants à propos de ma "défaillance" (envoyés parait-il automatiquement et dont je ne dois pas tenir compte).
Au bout de quelques temps, sans autre nouvelle, je demande la procédure pour régler l'échéance qui n'a pas été prélevée. Je reçois immédiatement un mail me proposant un échelonnement (que je n'ai pas demandé) avec une pénalité de retard conséquente :-( .
Furieux, je réponds par un mail en MAJUSCULES auquel on me répond encore qu'il ne "faut pas en tenir compte" (???) car ces messages sont des modèles types.
Pour finir je demande un RIB pour faire un virement. Je reçois par mail un IBAN inidentifiable puis à ma demande un RIB complet avec un IBAN de 23 caractères (sic) Comme je me rends compte avec le code établissement que la banque teneur de compte est la même que la mienne, cela me permet de faire la saisie même avec un IBAN faux)...
Toute la procédure bien sûr sans la moindre excuse, sauf tout récemment après avoir envoyé un message de mécontentement au service Relation clientèle.
Je pense que l'anecdote est édifiante de la démarche que je déconseillerai formellement à mes étudiants :
- entreprendre une procédure de recouvrement injustifiée,
- se situer dès le début sur un ton menaçant,
- s'en remettre à des procédures automatiques. Chaque cas est particulier et mérite un traitement personnalisé,
- mettre systématiquement en doute la bonne fois de l'interlocuteur,
- ne pas lire les courriers du client,
- ne pas s'excuser pour ses erreurs.
L'importance d'un suivi des créances clients est bien entendu essentielle mais il ne faut pas oublier que cela s'inclut dans une relation commerciale globale et au delà dans la stratégie d'image de l'entreprise.
Il est bien entendu que de mon côté je ne ferai plus appel à cet organisme si j'en avais éventuellement besoin.
Dans mon cas, ce n'est pas bien grave pour son CA, mais il faut imaginer les conséquences d'un tel comportement dans le cadre d'une relation commerciale suivie portant sur plusieurs contrats pour des montants très importants ...
Il me semble qu'il manque 3 conseils essentiels en matière de recouvrement :
1) Vérifier que la créance est bien existante et que la défaillance provient bien du débiteur et ne pas à priori considéré qu'il est fautif.
2) "Ne pensez jamais que votre client est dans une plus forte position de négociation que vous ne l'êtes" ne doit pas signifier être agressif dès le premier contact.
3) Toujours avoir une attitude respectueuse même en cas de défaillance avérée.
J'illustrerai cela par une surprenante expériences récente avec un organisme de crédit à propos d'une toute petite échéance d'un tout petit emprunt.
Je reçois le 3 avril une lettre menaçante m'indiquant que j'encours des pénalités parce que l'échéance du 10 avril ne SERA (sic) pas honorée.
Je contacte aussitôt l'organisme qui m'enjoint de "m'arranger avec ma banque" qui s'avère ne pas même être au courant de la demande de prélèvement.
Après réflexion je suggère à l'organisme qu'ils ont peut être oublié de faire leur migration SEPA (c'est bien ce qu'il s'est passé, au moins pour certains clients dont moi) . Après quelques échanges de mails et conversations téléphoniques pour beaucoup plus aigres que doux, il est enfin reconnu qu'il s'agit d'un dysfonctionnement de leur système informatique, ce qui n'empêche pas que je continue à recevoir des mails et sms virulents et menaçants à propos de ma "défaillance" (envoyés parait-il automatiquement et dont je ne dois pas tenir compte).
Au bout de quelques temps, sans autre nouvelle, je demande la procédure pour régler l'échéance qui n'a pas été prélevée. Je reçois immédiatement un mail me proposant un échelonnement (que je n'ai pas demandé) avec une pénalité de retard conséquente :-( .
Furieux, je réponds par un mail en MAJUSCULES auquel on me répond encore qu'il ne "faut pas en tenir compte" (???) car ces messages sont des modèles types.
Pour finir je demande un RIB pour faire un virement. Je reçois par mail un IBAN inidentifiable puis à ma demande un RIB complet avec un IBAN de 23 caractères (sic) Comme je me rends compte avec le code établissement que la banque teneur de compte est la même que la mienne, cela me permet de faire la saisie même avec un IBAN faux)...
Toute la procédure bien sûr sans la moindre excuse, sauf tout récemment après avoir envoyé un message de mécontentement au service Relation clientèle.
Je pense que l'anecdote est édifiante de la démarche que je déconseillerai formellement à mes étudiants :
- entreprendre une procédure de recouvrement injustifiée,
- se situer dès le début sur un ton menaçant,
- s'en remettre à des procédures automatiques. Chaque cas est particulier et mérite un traitement personnalisé,
- mettre systématiquement en doute la bonne fois de l'interlocuteur,
- ne pas lire les courriers du client,
- ne pas s'excuser pour ses erreurs.
L'importance d'un suivi des créances clients est bien entendu essentielle mais il ne faut pas oublier que cela s'inclut dans une relation commerciale globale et au delà dans la stratégie d'image de l'entreprise.
Il est bien entendu que de mon côté je ne ferai plus appel à cet organisme si j'en avais éventuellement besoin.
Dans mon cas, ce n'est pas bien grave pour son CA, mais il faut imaginer les conséquences d'un tel comportement dans le cadre d'une relation commerciale suivie portant sur plusieurs contrats pour des montants très importants ...
L.
Très beau descriptif et tellement vrai. Je me reconnais complètement dans cet animal atypique ! Merci
N.
hhhhhhh No man's land !!! Effectivement, vous avez exposé de façon concrète ce que vivent les crédits managers.
M.
J'adore !
C.D.
Excellent ! Tant le fond que la forme.
NDLR : Merci !!
NDLR : Merci !!
S.M.
Super article parfaitement dans l'air du temps ! Sachant que les grands groupes commencent seulement à appliquer les pénalités de retard (4 ans après la publication de la loi), il sera très intéressant de voir quelle sera le taux de recouvrement de ces frais de retard au niveau B2B. De part mon expérience professionelle (transport, règlement à 30 jours) si nous recouvrons environ 30% des frais de retard sur la première année ce sera un beau score!
Pour rebondir sur le commentaire précédent, une négociation claire des délais de règlement est indispensable. Cependant du faite de la culture française, il apparaît que ce point reste traditionnellement tabou au niveau des négociations commerciales. Regrettable.
Un deuxième point me parait délicat: le manque d'uniformité dans l'application des frais de retards. En effet ceci devenant un vrais bras de levier au niveau des négociations, il semble indispensable que cette loi soit appliquée à la lettre et part tous.
Pour rebondir sur le commentaire précédent, une négociation claire des délais de règlement est indispensable. Cependant du faite de la culture française, il apparaît que ce point reste traditionnellement tabou au niveau des négociations commerciales. Regrettable.
Un deuxième point me parait délicat: le manque d'uniformité dans l'application des frais de retards. En effet ceci devenant un vrais bras de levier au niveau des négociations, il semble indispensable que cette loi soit appliquée à la lettre et part tous.
P.C.
Merci pour votre article très instructif. La question est quand nous sommes face à des grands groupes pour qui les paiements sont à 45 jours fin de mois de façon institutionelle, comment faire pour arriver à se faire payer à réception de facture comme les autres clients!!
Il y a vraiment deux poids deux mesures!! Car meme en laissant "a reception de facture", les services de compta disent c'est dans nos politiques!!! Et le fournisseur accepte ou ne fait pas l'affaire!! A moins de tomber sur un directeur du groupe qui va pousser dans votre sens permettant ainsi le reglement des factures une fois le service délivré, plus rapide.
NDLR : les conditions de paiement doivent être négociées et entérinées lors de la négociation commerciale. Si ce n'est pas le cas, il est extrêmement difficile de les faire modifier
Il y a vraiment deux poids deux mesures!! Car meme en laissant "a reception de facture", les services de compta disent c'est dans nos politiques!!! Et le fournisseur accepte ou ne fait pas l'affaire!! A moins de tomber sur un directeur du groupe qui va pousser dans votre sens permettant ainsi le reglement des factures une fois le service délivré, plus rapide.
NDLR : les conditions de paiement doivent être négociées et entérinées lors de la négociation commerciale. Si ce n'est pas le cas, il est extrêmement difficile de les faire modifier
M.
Très intéressant ! Merci
L.
Très bon article sur les pénalités de retard
Se renseigner sur les enjeux et défis de l'exécution des décisions de justice