Les échanges commerciaux sont vieux comme le monde.
Sans remonter jusqu'au pithécanthrope qui troquait allègrement un morceau de viande faisandée contre un silex ou un os taillé, la notion de recouvrement, issue du verbe latin recuperare désignant l'action de récupérer quelque chose, est particulièrement ancienne.
En effet, durant l'antiquité les échanges étaient rarement instantanés du fait des distances à parcourir par les marchandises d'un bout à l'autre de la méditerranée.
La lenteur des moyens de transport accentuaient la durée des transactions.
Les pratiques en matière de recouvrement ont également sensiblement évolué au fil des époques.
A certains ages, il n'était pas vraiment conseillé de ne pas honorer ses dettes, au point que les méthodes plus récentes de doigts coupés en fonction de l'ancienneté des créances utilisées jusqu'il y a peu par nos amis siciliens auraient parues bien gentillettes.
Les législations actuelles protégeant significativement les débiteurs auraient bien plu à ceux qui ont auparavant été réduit à l'esclavage pour ne pas avoir payé leurs dettes...
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