L'année 2014 s'est terminée et a donnée lieu à une multitude d’analyses et d’études sur les défaillances d’entreprises. Chaque assureur, fournisseur d’informations financières donne son interprétation sur la situation des procédures collectives.
Elles reposent sur la même base d’informations en provenance des tribunaux de commerce mais ne sont pas nécessairement orientées de la même manière.
Par exemple, les assureurs crédit ont une facheuse tendance à s'attarder sur les points négatifs et inquiétants qui justifient d’avoir recours à leur service tout en préparant à des décisions restrictives sur les garanties accordées. A éviter si vous préférez éviter la déprime !
Si d'autres prestataires ont une analyse moins orientée, rares sont les études mettant en lumière les aspects positifs que toute situation économique contient. Cela doit être culturel !
Une bonne part des retards de paiement proviennent de ces sociétés « in boni » qui peinent à boucler leur trésorerie et puisent dans les dettes fournisseurs pour financer leur activité. C’est bien ces entreprises qui doivent être surveillées car il suffit de peu de choses (perte d’un client ou d’un fournisseur, annulation d’une ligne de crédit bancaire, impayé…etc.) pour les mettre à terre de façon souvent définitive.
Ne considérez pas cette activité comme étant celle du vendredi après midi, effectuée une fois que tout le reste est fait. Cela générera des retards de paiement, des impayés, et une perte de crédibilité auprès de vos clients.
Il est plus que jamais nécessaire de se démarquer de ses concurrents et de trouver des moyens de financement de son activité et de son développement.
L’anticipation du risque d’impayés et l’optimisation du poste client sont vitaux pour assurer la pérennité de son entreprise et libérer ses ressources financières de cet actif improductif.
L’amélioration du BFR est la première source de trésorerie pour les entreprises, et le meilleur moyen pour éviter l’impayé, source d’une défaillance d’entreprise sur quatre. Pourquoi se priver de cette démarche bénéfique alors que le recours à du financement externe est aléatoire et coûteux ?
Si vous ne savez que faire en ce début d’année 2015, mettez en place un programme BFR avec comme axe principal la sécurisation et la réduction du poste client.
Elles reposent sur la même base d’informations en provenance des tribunaux de commerce mais ne sont pas nécessairement orientées de la même manière.
Par exemple, les assureurs crédit ont une facheuse tendance à s'attarder sur les points négatifs et inquiétants qui justifient d’avoir recours à leur service tout en préparant à des décisions restrictives sur les garanties accordées. A éviter si vous préférez éviter la déprime !
Si d'autres prestataires ont une analyse moins orientée, rares sont les études mettant en lumière les aspects positifs que toute situation économique contient. Cela doit être culturel !
Le principe de ces études est cependant très intéressant. Elles permettent de suivre l’évolution du nombre et du type de procédure en fonction de différents critères : secteur d’activité, région, taille d’entreprise…etc. mais également d’avoir une idée au sens large de la situation économique d’un secteur d’activité.
En effet, les entreprises en cessation de paiement ne représentent que la partie émergée de l’iceberg des entreprises en difficultés. La plupart d’entre elles n’en sont pas à ce stade fatidique dont peu reviennent. Une bonne part des retards de paiement proviennent de ces sociétés « in boni » qui peinent à boucler leur trésorerie et puisent dans les dettes fournisseurs pour financer leur activité. C’est bien ces entreprises qui doivent être surveillées car il suffit de peu de choses (perte d’un client ou d’un fournisseur, annulation d’une ligne de crédit bancaire, impayé…etc.) pour les mettre à terre de façon souvent définitive.
9 entreprises en procédure sur 10 terminent en liquidation judiciaire. Ce ratio diminue avec la taille de l’entreprise. Les sociétés d’une dimension significatives ont en effet plus de chances de sortir par le haut d’un redressement ou d’une sauvegarde en bénéficiant d’une reprise ou d’un plan de redressement efficace.
Néanmoins, l’annonce d’une procédure collective d’un de ses clients est un événement très grave. Au mieux, le vendeur peut récupérer une partie de sa créance plusieurs années après. Dans la plupart des cas, il n’obtiendra rien. Le mal est donc fait. Mieux vaut anticiper le risque client que de le subir.
Quid des défaillances en 2014 et 2015 ?
L’étude d’Euler Hermes publiée début décembre est intéressante est synthétise la situation actuelle :- Le nombre de défaillances a légèrement augmenté en 2014 et se situe à un niveau record avec 63 400 cas contre 62 714 en 2009, même si ces deux chiffres ne sont pas tout à fait comparables. Par exemple, aucune cessation de paiement d’auto-entrepreneurs n’était recensée en 2009 (le statut venait d’être créé) alors qu’elles sont largement représentées dans le chiffre de 2014.
- Au niveau macro-économique, cela s’explique par un taux de croissance faible qui accroit la concurrence et met les marges sous pression. Le manque de fonds propres structurel des PME françaises ne leur permet pas de faire durablement face à cette situation.
- Avec une prévision de croissance de 1% en 2015, nous serons loin du seuil de 1,7% au-delà duquel le nombre de défaillances recule. Il va donc au mieux stagner en 2015.
- La bonne nouvelle vient des entreprises exportatrices qui s’en tirent mieux grâce à des marchés qui redeviennent demandeurs, comme l’Espagne. Attention cependant à sécuriser ses transactions sur ces zones souvent risquées.
- Le secteur du bâtiment est particulièrement inquiétant. Il représente le quart des faillites dont le nombre est reparti à la hausse fin 2014. L’ensemble des secteurs est à la peine à part le commerce de gros.
- La sinistralité sur les PME (entre 250 000 euros et 2 millions d’euros de CA) continue d’augmenter avec +3,7% en 2014. Celle des grandes entreprises (plus de 15 millions d’euros de CA) est également en augmentation avec 180 cas identifiés depuis le début de l’année. Ces défaillances sont particulièrement néfastes du fait de leur impact sur l’emploi et sur l’effet domino qu’elles génèrent auprès de leurs fournisseurs.
Quid du recouvrement de créances ?
Imprégné de cette réalité économique tendue, le recouvrement amiable de créances doit être plus que jamais professionnalisé.Ne considérez pas cette activité comme étant celle du vendredi après midi, effectuée une fois que tout le reste est fait. Cela générera des retards de paiement, des impayés, et une perte de crédibilité auprès de vos clients.
Le recouvrement doit être méthodique, sérieux, réalisé par des personnes talentueuses et représente une priorité absolue pour votre entreprise car il est la dernière étape essentielle du processus de vente.
A ce titre, il prime sur tout. N’hésitez pas à investir pour équiper votre entreprise des outils adaptés (softwares, partenaires contentieux, partenaires informations financières…etc.) et former vos équipes. Le retour sur investissement est garanti !
Conclusion
Les entreprises françaises sont sous pression et un nombre toujours plus élevé est concerné par une procédure collective. Cela met en évidence les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises aujourd'hui : marges sous pression, concurrence accrue, manque de financement et de fonds propres.Il est plus que jamais nécessaire de se démarquer de ses concurrents et de trouver des moyens de financement de son activité et de son développement.
L’anticipation du risque d’impayés et l’optimisation du poste client sont vitaux pour assurer la pérennité de son entreprise et libérer ses ressources financières de cet actif improductif.
L’amélioration du BFR est la première source de trésorerie pour les entreprises, et le meilleur moyen pour éviter l’impayé, source d’une défaillance d’entreprise sur quatre. Pourquoi se priver de cette démarche bénéfique alors que le recours à du financement externe est aléatoire et coûteux ?
Si vous ne savez que faire en ce début d’année 2015, mettez en place un programme BFR avec comme axe principal la sécurisation et la réduction du poste client.